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par Liora / 28/03/2022

Selon Louis Pasteur : « au lieu de s’ingénier à tuer microbes dans la plaie, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas en introduire ? ». Un bloc opératoire est une unité de soins sécurisée, organisée, construite selon des normes architecturales spécifiques et dont le fonctionnement est régi par des procédures particulières. Les dysfonctionnements au niveau des comportements du personnel, de la circulation des personnes, des patients, du matériel et des déchets peuvent être à l’origine d’infections nosocomiales. La prévention des infections du site opératoire demeure une préoccupation pour tout système de santé! En France, les infections nosocomiales concerneraient 5 % des patients, soit un patient sur vingt. Ainsi, les établissements de santé de l’Hexagone dénombreraient chaque année 750 000 infections nosocomiales, causant directement environ 4 000 décès.
Le risque infectieux en milieu chirurgical constitue donc une préoccupation à laquelle il faudrait rapidement trouver solution pour inverser la tendance des infections du site opératoire et éviter ainsi des décès. La solution passe obligatoirement par le respect strict des mesures d'asepsie. L'enceinte du bloc doit être une zone totalement protégée! Alors comment protéger son bloc et par la même occasion son patient et son personnel de santé?

Règles de bonnes pratiques au bloc opératoire

La finalité du fonctionnement d’un bloc opératoire est d’offrir aux patients des soins de qualités susceptibles d’améliorer, voire de restaurer, leur état de santé dans un délai raisonnable et au moindre coût, c’est-à-dire avec le moins de complications organisationnelles possibles. Par conséquent, la gestion du bloc opératoire exige une discipline rigoureuse de la part de tout le personnel (médical ou non) qui y œuvre.Le bloc est lui-même divisé en trois zones : protégée, à l’accès réglementé et à l’accès limité.
La zone protégée, c’est l’endroit où le personnel du bloc interagit avec l’extérieur : il comporte les vestiaires et la zone de réception du patient.
La zone à accès réglementé inclût les meubles propres de stockage, les zones de traitement des instruments.
Enfin, la zone à accès limité c’est l’endroit où sont réalisées les opérations et où sont stockées les fournitures stériles. Cette zone inclut les salles d’actes opératoires, les salles avec lavabos pour lavage chirurgical, la salle de stérilisation et la réserve stérile.

Maintenant que nous avons présenté l’architecture du bloc opératoire, tentons d’expliquer les règles fondamentales à respecter. Il faut respecter au maximum le principe d'un double circuit « propre » et « sale ». Les objets qui sont considérés comme contaminés, souillés ou sales ne doivent pas être transportés dans le même couloir que les objets propres et stériles. Par exemple les objets délivrés au BO par un fournisseur extérieur doivent être sortis des cartons en dehors du bloc. Ces cartons peuvent en effet transporter des insectes et des saletés recueillis pendant le transport. Le matériel utilisé, les objets souillés et les déchets considérés comme dangereux et contaminants sont isolés. Le « sale » dispose d’un circuit d’évacuation spécifique et individualisé qui permet la collecte dans tous les locaux de stockage tampon situés à proximité des salles d’opération et donnant sur le circuit d’évacuation. Un couloir « propre » dessert les salles d’opérations. Il est utilisé pour l’approvisionnement en matériels stériles et est emprunté par le personnel et les malades, tant pour leur accès en salle que pour leur sortie.

En dehors de ces principes, on peut aussi parler brièvement du concept d’asepsie progressive.
Ce concept, émerge de la théorie de Louis Pasteur selon laquelle les micro-organismes existent dans l'environnement, les poussières, l'air, le sol, ils peuvent ainsi entraîner des maladies infectieuses lorsqu'ils contaminent le corps humain. Il s'agit d'une méthode préventive qui correspond à l’ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes. C’est une méthode prophylactique par laquelle on détruit tous les germes au niveau de tout ce qui entre en contact avec le champ opératoire, elle utilise des moyens chimiques et physique.
Le But : Prévenir toute contamination de plaie ou autres sites sensibles à l’infection tant en salle d’opération, qu’au niveau de l’unité de soins, lors de traitements ou d’explorations.
On parle d’asepsie progressive car elle se fait par étape :
-A l'entrée du bloc,
-au niveau de l'enceinte opératoire,
-au niveau de la salle d'opération,
-au niveau de la zone opératoire.

En effet, les sources de contamination sont multiples: le mobilier, les matériaux, la peau, les cheveux, la salive, la pollution environnementale, les tissus, les produits, les déchets … Nous même sommes une source de contamination. Il est alors intéressant de comprendre concrètement comment se protéger ? Quelles techniques doivent être adoptée par le personnel médical ? Découvrons ensemble comment le fait de vous protéger, de protéger vos patients et votre personnel des infections nosocomiales permet de réaliser des économies et d'éviter des souffrances inutiles.

Prévention des infections nosocomiales. Quelles mesures adopter?

On estime qu'un patient sur 20 bénéficiant d'une intervention chirurgicale développera une infection du site opératoire. Les professionnels de santé sont couramment exposés à des agents pathogènes. Les blessures par piqûre d'aiguille, dont un million surviendraient chaque année en Europe. Les infections nosocomiales sont causées par la contamination microbienne de la plaie chirurgicale.

Les microorganismes pénètrent par l'un des vecteurs suivants:
-La peau du patient,
-le chirurgien et le personnel du bloc opératoire,
-l'atmosphère,
-les surfaces ou les instruments contaminés utilisés pendant l'intervention.

Énumérons pas à pas les moyens de protection que le ministère de la santé publique impose et que propose EDM Imaging:

Les gants de protection
Les gants chirurgicaux contribuent à réduire le risque d'infection, pour les professionnels de santé comme pour les patients. Il est conseillé de favoriser le double gantage. Il réduit le risque de blessures par piqûre d'aiguille et autres instruments tranchants ainsi que l'exposition à des infections à diffusion hématogène.

L’air du bloc opératoire
La maintenance et la surveillance des systèmes de climatisation et de filtration de l’air doit également être réalisée fréquemment par un prestataire extérieur afin de garantir la meilleure qualité de l’air.

Habillage stérile
La tenue vestimentaire au bloc opératoire est constituée d'un pantalon, d'une casaque, d'une coiffe et de chaussures. Son rôle est de protéger le personnel et le patient en prévenant la contamination potentielle du site opératoire ainsi que celle des dispositifs médicaux. 

Lavage et traitement des mains
Pas de bijoux, ni montre, avoir les ongles courts, propres et sans vernis. Se laver les mains à chaque étape, porter des gants à usage unique.

Les masques
Ils doivent complètement couvrir le nez et la bouche, être parfaitement ajustés à la forme du visage, et attachés par deux cordons noués derrière la tête. Avant d’entrer dans le BO, le patient doit enlever ses vêtements dans la zone protégée et porter une casaque pour patient, un bonnet, des chaussons et un drap propre.

EDM Imaging propose une sélection de plus de 1 400 références afin de répondre à l’ensemble de ces exigences de désinfection et d’hygiène.
Découvrez ici, edm-imaging.com/catalogue-desinfection, les offres adaptées à chacune de vos procédures.

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