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par Laurent / 24/12/2020

De la même manière que les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), les équipements de radioprotection ont un lourd impact sur l’environnement et sur la santé s’ils ne sont pas correctement traités. L’article R.4322-2 du code du travail est très clair à ce sujet et impose que « Les moyens de protection détériorés pour quelque motif que ce soit [...] sont immédiatement remplacés et mis au rebut. »
En effet, ces EPI protégeant les praticiens contre les rayonnements ionisants au cours d’examens et d’interventions sous contrôle de systèmes d’imagerie doivent être régulièrement contrôlés et remplacés lorsqu’ils deviennent inutilisables. Conçus avec du plomb, des métaux lourds et divers matières textiles ils entrent désormais dans un processus de récupération et de recyclage.

Comment concilier protection et respect de l’environnement ?

Les équipements de radioprotection sont essentiels pour préserver la santé du personnel médical. Cette protection comprend entre autres, la boîte crânienne abritée sous un calot adapté, les yeux protégés par des lunettes de protection, les extrémités (gants plombés), l’ensemble du corps avec différents dispositifs (tablier chasuble, demi-chasuble, veste et jupe, protèges gonades…) complétés par un protège thyroïde pour la partie haute.
Les  métaux lourds non biodégradables présents dans ces équipements de radioprotection sont des contaminants des écosystèmes et réseaux trophiques. Compte tenu de cet impact environnemental important il convient de ne pas simplement les détruire mais de réduire au mieux leur potentiel polluant initial. L’avantage en faveur d’une telle démarche est que tous les EPI utilisés par les professionnels de la santé peuvent faire l’objet d’un enlèvement et sont recyclables.

Aujourd’hui l’utilisation de nouveaux matériaux moins polluants et l’optimisation de la prise en charge du plomb permettent d’intégrer les processus de recyclage et de valorisation des composants dès la conception de l’équipement. Cette étape du développement des EPI prend en compte le besoin de protection du personnel médical contre les expositions répétées et favorise un développement durable.
La grande variété de ces EPI et les spécificités de chacun comme l’équivalence au plomb ou les matériaux utilisés représentent néanmoins une difficulté supplémentaire lors de leur prise en charge. Un processus adapté, incluant le cycle de vie de l’équipement, est donc indispensable pour réduire efficacement l’impact environnemental et favoriser la réutilisation des métaux lourds collectés.

Le cycle de vie des EPI et le processus de recyclage associé

L’impact environnemental global comprend la conception de l’EPI, sa période d’utilisation, la collecte de l’équipement usagé, son transport et le traitement en centre de tri avant recyclage.

La collecte groupée de ces équipements usagés est optimisée afin de réduire l’impact carbone du transport et de la livraison en centre de tri. Cette première étape de prise en charge s’inscrit directement dans un cycle de vie durable pour l’équipement obsolète. La collecte groupée s’adresse aussi bien aux hôpitaux et aux cliniques qui ont régulièrement besoin de renouveler leurs EPI inutilisables, qu’aux cabinets privés les utilisant moins intensivement.
Autre intérêt pour les structures médicales lors du renouvellement d’EPI usagés, l’enlèvement des anciens équipements de radioprotection est assuré par la société chargée de leur remplacement. Elle s’occupe du transport vers un centre de tri et remet un bordereau de prise en charge au moment de l’enlèvement.

En amont du processus de recyclage, l’ensemble des composants de l’EPI sont triés et traités séparément. La partie textile, la plus susceptible de se dégrader au cours du temps, est recyclée à 100% de manière conventionnelle et revalorisée pour certaines industries (automobiles, imprimerie…). Elle est la mieux recyclée et sera réutilisée pour la confection de nouveaux produits avec un impact environnemental quasiment nul.

Les composants radio atténuateurs quant à eux ne sont pas tous traités de la même manière. Le caoutchouc, présent dans les différentes couches constituant le tablier, ne peut pas être recyclé directement ni valorisé sous forme de matière. Il présente cependant un pouvoir calorifique élevé et pourra donc faire l’objet d’une valorisation énergétique.
Le plomb et les autres métaux associés seront transformés en mâchefer qui peut être utilisé comme matériau de construction.

Diminuer la quantité de plomb dans les équipements de radioprotection

Les métaux autres que le plomb sont de plus en plus utilisés pour les équipements de radioprotection. Il s’agit du tungstène, du bismuth et de l’antimoine qui viennent remplacer en partie voire totalement le plomb.
Plus respectueux de l’environnement ces composants seront aussi plus facilement pris en charge en fin de vie de l’équipement. Le bismuth par exemple présente une toxicité moindre, une densité élevée (9,78 g/cm3) tout en étant mieux recyclé que le plomb.
En outre, le mélange de ces métaux de substitution permet de conserver une excellente protection contre les rayons X tout en allégeant le poids total des équipements. Dans le cas d’un tablier ne contenant pas de plomb, intégrant un composé de tungstène, d’antimoine et de bismuth, il sera 20% plus léger qu’un tablier plombé. Ce matériau aura donc l’avantage de permettre une plus grande liberté de mouvement et sera plus confortable lors d’une utilisation de longue durée.

Pour en savoir plus sur le processus de reprise et de recyclage des équipements de radioprotection proposé par EDM Imaging, consultez ici le programme Go Green.

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