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par Laurent / 31/08/2023

L'entraînement aux gestes médicaux est essentiel pour les étudiants, internes mais également pour les médecins aguerris qui souhaitent perfectionner leur technique ou simplement essayer de nouvelles approches. Les professionnels de santé se servent souvent de cadavres ou d’animaux comme support malgré la flexibilité très limitée de cette solution.

Comment se passer de l’entraînement médical sur cadavres et animaux ?

Que ce soit dans le cadre de la formation initiale des étudiants en faculté de médecine ou de la formation médicale continue (FMC) l’entraînement des professionnels de Santé est contraignant. Habituellement ces entraînements impliquent la manipulation de cadavres, parties de cadavres ou d’animaux pour la pratique avant réalisation en conditions réelles sur patient.

Le prix d’un cadavre varie grandement, de quelques milliers à plus de dix mille euros2 pour un cadavre entier. Les cadavres étant à usage unique, Il s’agit d’une dépense difficilement amortissable. À cela viennent s’ajouter plusieurs frais additionnels tels que le transport spécifique, les frais induits par le stockage et la prise en charge une fois utilisé sans compter le besoin d’une équipe dédiée tout au long du processus.  

Afin de remédier à cette contrainte à la fois coûteuse et chronophage, les structures de santé et établissements d’enseignement peuvent recourir à l’utilisation de fantômes d’entraînement médicaux. 

Un fantôme d’entraînement est un dispositif simulant une ou plusieurs parties du corps humain pour que les professionnels de santé s’approprient la technique liée à un geste médical avant de le réaliser sur un patient. Les modèles synthétiques constituent une alternative fiable et économique par rapport à l’entraînement sur cadavres.

Quels sont les recommandations à ce sujet ?

Plusieurs recommandations émanant de la HAS1 et d’Urofrance6 font référence à l’aspect éthique, la mise en situation réelle et la précision nécessaire à l’entraînement médical.

La HAS mentionne explicitement le type de matériel préconisé pour cet usage : « Utilisation d’un matériel, de la réalité virtuelle ou d’un patient dit standardisé pour reproduire des situations ou des environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels ».  

L’aspect éthique est présenté comme un objectif dont l’importance est primordiale aussi bien du point de vue patient que médical : « La formation par les méthodes de simulation en santé doit être intégrée dans tous les programmes d'enseignement des professionnels de santé à toutes les étapes de leur cursus (initial et continu). Un objectif éthique devrait être prioritaire : « jamais la première fois sur le patient ».

En outre, l’importance du réalisme de la simulation est soulignée. De même, l’organisation permettant le transfert ou la validation de compétences est un élément tout aussi décisif qui doit faire l’objet d’une approche structurée.

La simulation peut être utilisée comme un outil de validation des compétences (ou de transfert de compétences) des professionnels au sein de structures « certifiées ».

Interrogé par l’Association Française d’Urologie6, Philippe Grise, urologue au CHU de Rouen et directeur médical du Medical training center, évoque les efforts de la HAS pour mettre en avant la simulation « Pour les futurs chirurgiens, la HAS a demandé aux CHU de mettre l’accent sur la simulation » et reconnait dans ce rapport qu’elle « est appelée à un grand avenir ».

L’urologie est une spécialité chirurgicale où l’amélioration et l’évolution des techniques passe par l’adoption de nouvelles approches demandant un entraînement rigoureux. C’est ce trait « dynamique » de l’urologie qui implique le recours régulier à la simulation.  Son rôle, indispensable pour la formation initiale, concerne désormais aussi la formation continue, comme c’est le cas pour les urologues souhaitant se familiariser avec l’abord transpérinéal.

En tenant compte de l’ensemble des objectifs de l’entraînement, il sera judicieux de choisir un modèle de fantôme approprié.

Les fantômes conçus pour l’entraînement des gestes fondamentaux

Les fantômes équipés d’un support rigide permettent de se familiariser avec les actes médicaux exigeant de la pratique en conditions réelles.

Modèle d'entraînement à l'échographie

La gamme GP Phantom est avant tout destinée à l’apprentissage ou au perfectionnement de l’échoguidage pour un large spectre de gestes interventionnels, de la biopsie à l’accès veineux, en passant par la pose d’anesthésie loco-régionale.

Ces dispositifs privilégient quatre aspects de l’entraînement médical, le réalisme, la cohérence de l’affichage, une bonne compatibilité avec tous les gels d’échographie ainsi que la maîtrise du coût.

Pour l’utilisateur, la matière simule parfaitement le rendu de la peau et des structures internes sur les images échographiques. En plus de ces caractéristiques, les modèles pour l’entraînement à la biopsie intègrent des nodules de formes, tailles et positionnement aléatoires. Sur l’échographe, la cohérence d’affichage est optimale grâce à l’échogénicité particulière des tissus et des structures internes.

Images échographiques des structures internes

L’entraînement sur ce type de fantôme est bien moins coûteux dès la première utilisation. En outre, ces modèles ont une durée de vie longue, même pour l’entraînement à la biopsie puisque chaque masse peut être biopsiée une dizaine de fois. L’ergonomie générale améliore la durabilité du matériel avec un socle rigide et une coque protectrice en plastique qui préviennent l’altération de la surface.

Modèles réalistes pour le perfectionnement et l’entraînement avancé

Les fantômes synthétiques reproduisent une partie spécifique du corps humain de manière très précise. Ils pourront servir aussi bien à la pose de diagnostic qu’à la mise en place d’un traitement chirurgical.

Fantôme synthétique réaliste Viomerse

Dotés d’une matière superficielle synthétique, ils reproduisent fidèlement les propriétés cutanées que ce soit en termes de toucher, d’élasticité et de rendu sur les images échographiques. Cette matière quasi-vivante partage des caractéristiques similaires aux tissus humains et doit être conservée dans un fond de solution désinfectante pour conserver ses propriétés sans risque de développement microbiologique. La qualité des structures internes et des matériaux utilisés produit un résultat extrêmement réaliste, jusque dans l’arrangement des tumeurs. En plus d’un fantôme conventionnel, ces modèles intègrent des structures osseuses repérables à la palpation.

Quelque soit le modèle de fantôme synthétique, il est conçu couche par couche avec une organisation très précise reproduisant exactement ce qui est observé en conditions d’intervention.

Comme évoqué précédemment, les médecins urologues font appels à la simulation tout au long du processus de formation. Plusieurs modèles de fantômes synthétiques sont dédiés à l’urologie et répondent aux besoins spécifiques à chaque type de geste mais restent flexibles dans leur utilisation. À titre d’exemple, un même modèle peut convenir à la fois à l’entraînement pour la biopsie et le traitement de l’hyperplasie prostatique.

Pour en savoir plus sur la simulation et l’entraînement sur fantômes, remplir ce formulaire de contact.

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